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PETITES HISTOIRES DU PAYS

Dans cette page vous trouverez quelques histoires, du genre souvenirs, blagues, etc... Dans les autres page de ce chapitre, accessibles depuis le menu, vous trouverez  une page sur le jeu traditionnel montreuillais, et une page sur des souvenirs d'évènements graves et importants.

 

lampe de fiacre de Montreuil

Et quel gamin suçant son pouce n'a pas eu peur d'Emile ? Il lui manquait une phalange à un doigt, et il disait aux enfants ainsi surpris qu'il avait perdu ce bout de doigt parce qu'il l'avait sucé étant enfant ...

Qui se souvient de la dame allant chez le charcutier et demandant d'une voix très zozotante "cinq saucisses et pis une", car ne pouvant dire six saucisses... ?

Qui n'a pas entendu raconter la blague que faisait Georges à sa grand mère ? Il lui offrait des pastilles pour la toux, pastilles qu'il fabriquait lui même : des crottes de biques peintes en vert, et du sucre cristallisé dessus...

Qui se souvient de la vieille dame, toute de noir vêtue, marchant au milieu de la rue, et qui répondait toujours la même chose quand on la mettait en garde contre les automobiles : "mais bond'là, i m'voient ben !". Heureusement la ciculation était moins dense qu'aujourd'hui...

Qui n'a pas encore en tête la cérémonie de remise des prix de l'école primaire ? Pas loin de l'école des garçons (à l'emplacement actuel de la maison de retraite) il était un terrain où nous faisions le sport. Il y avait entre autres choses un portique avec des cordes lisses. Pour la fête de fin d'année, l'estrade était installée sous le portique. Notre instituteur, Monsieur Raphael, voulut descendre les cordes afin d'installer l'estrade, fit un faux mouvement et tomba du haut du portique. Il se fractura la jambe. Je ne sais plus ce que l'on chanta cette année là : le tambour, malborough, coquelicots, ..?

A la fête du saint patron, Saint Lubin protecteur des transporteurs de barriques de vin, il y eut une année une histoire qui me marqua car j'avais eu très peur. Un homme avait relevé un défi de faire un nombre de tours précis d'un circuit, en vélo, sans poser le pied à terre, avec un sac de 100 kg de blé sur le cou et les épaules. Je me souviens de ce pauvre gars, rouge violet sous l'effort, suant, zigzaguant, arrivant enfin au bout de sa souffrance, acclamé par la foule. Mais ce qui me fit très peur, c'est que le monsieur ne pouvait plus décoller son menton de sa poitrine, ni lever le coude pour boire le verre du vainqueur... Je croyais qu'il était "tordu" pour la vie !

 

seau à charbon de Montreuil

Les deux objets en photo ont été restaurés par Marielle