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MES MAISONS

La maison à l'angle de la rue de Berlay et de la place Toussenel, où ma mère et moi sommes nés.

Cette maison fut incendiée à la suite s'une tempête qui descella les pierres du conduit de cheminée (cheminée déjà fragilisée par la destruction du pont en 1944), y créant un espace par lequel des étincelles mirent le feu au grenier. La maison étant inhabitable, nous trouvâmes refuge provisoirement à l'angle de la rue du Docteur Gaudrez et de la place du marché, dans cette vieille maison (photo ci-dessous).


Il y a quelques années, un groupe d'assurances s'installa et fit vitrine au rez de chaussée (comme on le voit sur la photo). Ce qui est toutefois remarquable, c'est que j'ai moi même travaillé dans ce groupe d'assurance durant 33 ans, à Paris, Lyon, Montpellier etc...

Mes parents durent ensuite trouver une autre habitation et une autre activité. Ils prirent alors la librairie de la presse rue Nationale. Mon père faisait en plus la distribution des journaux aux abonnés. Puis ils voulurent partirent en ville pour permettre à leurs enfants de se développer et de pouvoir faire des études. Angers leur tendit les bras...

Toujours à Montreuil, nous avions de la famille, le frère et la soeur de ma grand mère maternelle.. Lui c'était Eugène, (dit tonton Gène ou Ugène comme lui même disait), et elle c'était Juliette (dite madame précaution)...

Eugène et sa femme Alphéna habitaient boulevard de l'Ardenne, une maison semi-enterrée avec les caves et les dépendances troglodytes sous la maison. Juliette habitait dans le centre, rue du Bellay.

Sur la rue Nationale, dans la descente vers le pont Napoléon, était sur la droite un café tenue par madame Perrault, grand-mère Perrault pour nous, presqu'en face du coiffeur Monsieur Hay à l'époque de mon enfance. L'appartement où elle habitait se situait au dessus du café et on y entrait, directement dans la cuisine, au milieu de la montée Rasibus. Son mari, le père Jules, travaillait à la laiterie Amy sur la route du Vaudelnay. Ce qui est important, c'est que Marie Perrault fut nourrice de ma mère, et l'éleva totalement durant sa jeune enfance.


Ci-après les maisons où j'ai pu passer de bons instants... mais il y a presque 60 ans et les maisons ont bien vieilli...

de gauche à droite : Tonton Gène et l'entrée des caves, Tante Juliette, Grand mère Perrault

 

et enfin dessous, deux vues de notre jardin situé dans le quartier Rasibus, en haut de la montée, et où de délicieuses groseilles attendaient les coquins gourmands...